ender wrote :
je savais pas ou mettre ca :
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/12/13/AFSP1636875A/jo
nouveaux controles stups, les seuils arrivent
j'attend une traduction legomedicale parce que la c'est du charabia un peu
A ce que je comprends et je vais parler que du cannabis. (et je peux me gourrer hein)
Préambule :
Le THC étant la substance active, elle à tendance à vite être éliminé du corps après consommation (de l'ordre de quelques heures à ce qu'il me semble).
Le THCCOOH étant une métabolite que produit le corps après consommation, les fumeurs réguliers vont mettre plusieurs semaines à l'éliminer totalement car on a tendances à en re stocker avant d'avoir éliminer ceux de la veille ou de l'avant veille...
Concernant le dépistage :
Avec un KIT salivaire (la fameuse languette), le seuil est de 15ng/ml de THC.
Il me semble que c'est légèrement mieux qu'avant, où le test était très sensible (dès le premier nanogramme à ce qu'il me semble).
Pour le dépistage urinaire, attention !!! Celui là cherche les métabolites THCCOOH et 50 ng/ml d’urine ça me parait trèèèèès peu pour un fumeur régulier.
Il faut un médecin pour utiliser le kit urinaire.
Concernant les analyses et examens (pour confirmation) :
On retourne à des seuil très bas de THC (1 ng/ml de salive ou 0,5 ng/ml de sang) et là c'est un labo qui fera les analyses "en utilisant la technique dite « de chromatographie couplée à la spectrométrie de masse »."
Là où je pige pas, c'est que j'avais lu qu'il voulait arrêter avec les confirmations en laboratoire, et utiliser uniquement le kit pour te coffrer afin d'aller plus vite.
Ou alors, et je parie mes 2 cents là dessus, ils vont te faire 1 prélèvement salivaire pour dépistage (seuil 15ng/ml de THC dans la salive) et si celui là positif, alors 2eme prélèvement salivaire et envoi aux labos. (seuil 1ng/ml de THC dans la salive)
Ce qui évite l'aller retour chez le médecin pour la prise de sang qui était obligatoire avant ce décret.
Pour conclure et à ce que je comprends :
- la procédure sera accéléré en remplaçant le prélèvement sanguin obligatoirement fait par un médecin par un 2ème prélèvement salivaire fait sur place qui sera envoyé en labo.
- Que le prélèvement urinaire sera utilisé uniquement pour le dépistage, pas pour la confirmation.
- Que si le dépistage salivaire est positif, ne mise pas trop sur l'analyse en labo pour sauver tes fesses qui est encore plus sensible que le kit.
Ne pas oublier que depuis 2002 ou 2003, le code de la route ne condamne plus "la conduite sous influence" mais condamne "la conduite après avoir fait usage" (merci Mariani, il faut relire les débats sur le site du gouv pour voir que c'était expressément destiné à ces "teufeurs qui prennent des drogues et peuvent repartir tranquillement le lendemain ou surlendemain une fois reposé") .
Quelques conducteurs ayant obtenu une relaxe sur le fait que leur taux de THC était ridiculement bas alors que le THCCOOH était très haut (ce qui signifie qu'il n'était plus influences mais on consommé récemment) ont tous été renvoyé en appel par le parquet, voir en cassation, car OUI MÔSSIEUR, on condamne l'usage, pas le fait d'être sous influence.
Quelqu'un de plus calé que moi pour confirmer ou infirmer tout ça ?
Et pour l'instant, toujours pas de dépistage pour la psilocybine et le LSD...
