18/07/2008 - 19/07/2008 - 5ème festival Détours du Monde - @ Chanac

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Vendredi 18 juillet :
- P18
- Origines Contrôlées
- Fanga

Samedi 19 juillet :
- Kaloome
- La Fanfare Ciocarlia
- Nortec Collective

programme la tour
P18 LIVE
( Le collectif issu de la Mano Negra et instigateur de l’électro Rumba Cubaine )

Tom Darnal, ex-clavier de la Mano Negra, et Barbaro Teuntor, trompettiste cubain de Sierra Maestra, sont les instigateurs de l’idée d’électro-rumba. Ce concept a donné naissance au groupe P18. Collectif d’artistes amoureux de la musique afro-cubaine, et des techniques pour la faire rentrer dans le XXIème siècle. Cette année le festival rendra hommage au métissage Cubain d’aujourd’hui. Depuis quelques années, l’île réintègre progressivement les grands circuits mondiaux de diffusion dont elle s’était presque entièrement coupée après la révolution. Les musiciens Cubains commencent à investir de nouveaux territoires : Le rap a démarré fort, les musiques électroniques devraient suivre… Le Petite-Île a vécu en quasi-autarcie pendant 40 ans, protégée de la plupart des influences extérieures.  
« Que Sigua el tren » chantait Miguel Matamoros. Depuis 1996 le train a emmené P18 et son créateur Thomas Darnal, musicien du célèbre groupe Mano Negra et instigateur de l’idée d’électro-Rumba. P18 est avant tout un collectif d’artistes amoureux de la musique afro-cubaine et des techniques pour la faire rentrer dans le XXI° siècle. Le collectif rassemble plus d’une vingtaine de musiciens, chanteurs, danseuses, DJ pour la plupart originaires de Cuba et de France. 2 albums ont déjà vu le jour, sortis dans plus de 25 pays, P18 part régulièrement en tournée ( Europe, Mexique, USA, Chine, Canada…) inaugurant la salsa bionique, une efficace machine à danser où les pulsations électroniques et les battements des tambours se superposent. Aujourd’hui le temps est venu de présenter le 3° volet de la trilogie Cubaine P18 « VIVA P18 » qui synthétise 10 ans d’aller-retour entre Paris et la Havane… Une histoire d’amitié maturée en fût de chêne, humour, amour et humeurs. « Anarchy is the key, Latin is the melody ».  
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Vendredi 18 juillet, 20H30,
http://www.p18international.com
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ORIGINES CONTROLEES
( Le nouveau projet des Motivés, chansons issues de l’immigration Algérienne avec Mouss&Hakim, S.Lopez, JL Amnestoy, L. Suar ez… )

Souvenirs d’ enfance, souvenirs de France Avec la publication des « Chants berbères de Kabylie » qu'il tenait de sa mère,le poète Jean Amrouche confia, dans sa préface, avoir eu l'impression de se dessaisir d'un « trésor privé », d'un « bien de famille». Mais, ajoutait-il, « il n'est pas de meilleure manière de préserver de la destruction une richesse ». Ce sont ces mots qui viennent d'abord à l'esprit à l'écoute de ces chansons de l'immigration algérienne. Parce qu'elles aussi appartiennent à un héritage tout à la fois intime, familial et collectif. Ces refrains-là, composés le soir après l’usine par des artistes travailleurs immigrés, ont pris leur envol dans les cafés algériens du Paris populaire, dans les années 40, 50, 60 et 70. A l'aube du châabi, l'influence de musiciens juifs du Maghreb y épousa, dès les années 40, la voix frêle, les textes ciselés ou les chants d'amour de Cheikh el Hasnaoui. Le maître, qui quitta, à la fin des années 30, une Algérie qu'il ne devait plus jamais revoir, était révolté par la condition misérable des siens, contraints, par milliers, à l'émigration. Magnéto grésillant, parfum d’exil et faconde poétique... Ils ont une saveur familière en même temps qu'une inestimable valeur affective. Frisson, quand ces chansons restituent le froid au cœur du déracinement, la nostalgie de la terre natale, chérie comme une bien-aimée. Colère, quand elles mettent en mots la sombre condition des ouvriers immigrés. Espoir, quand cette parole subtile, libre et subversive fait revivre la dignité des combats qui jalonnèrent près d'un siècle d'immigration algérienne en France.



Dans le sillage des Motiv é- e-s, qui ont donné une savoureuse seconde vie aux chants de lutte et de résistance, Mouss, Hakim et les musiciens qui les accompagnent, en extirpant ces chansons des marges, se font les passeurs d'un précieux patrimoine artistique et politique. Serge Lopez (guitare), Jean Luc Amestoy (accordéon), Lionel Suarez (accordéon et basse), Manu Vigourous (guitare), Julien Costa (batterie), Julien Talavera (basse) et Rachid Benallaoua (mandole, ney et derbouka) insufflent à ce répertoire une enthousiasmante énergie, le réinventent tout en lui demeurant fidèle. C'est qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai. Certains étaient déjà de l'aventure 100% Collègues : le collectif toulousain s'était frotté avec plaisir à la chanson kabyle, en revisitant Aït Menguellet. Kabyle, arabe, français : par la magie de la musique, Hakim et Mouss font aujourd'hui émerger des entrelacs des trois langues un idiome intelligible à tous. Ils retissent, ainsi, les fils de la transmission et font acte de partage. L'idée a surgi et pris forme au confluent du désir artistique et de la militance, au fil des éditions du festival « Origines Contrôlées », organisé chaque automne à Toulouse par le Takti collectif. Elle s'est nourrie d'une une conviction : la mémoire de l'immigration que recèlent ces chansons, fruits de la rencontre entre une littérature orale séculaire et les multiples influences rencontrées dans l'exil, participent pleinement de l'identité de la France. Une identité que rien ne saurait figer. En ce sens, c'est bien de la France d'aujourd'hui que ces chansons nous parlent. Du creuset qu'elle demeure en dépit de tous les replis. Créer, c'est partir d'une origine pour embrasser l'universel. De Zebda au tandem de leur dernier album, au gré des pérégrinations, des rencontres et des expériences collectives, tout le parcours de Mouss et Hakim en témoigne. « Origines contrôlées » s'inscrit dans ce cheminement. Avec toujours, la même chaleur. Et l'humanisme chevillé au corps.  
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Vendredi 18 juillet, 22H00,
http://www.origines.controlees.tactikollectif.org/
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FANGA
(L’Afrobeat sur les traces de Fela Kuti)

Fanga signifie la force spirituelle en Dioula. Ce groupe français qui distille un afrobeat festif et engagé s’est constitué une réputation de bête de scène en écumant les salles des quatre coins du pays





Fanga signifie Force (spirituelle) en Dioula,un des nombreux dialectes d’Afrique de l'ouest. Groupe basé à Montpellier de 8 musiciens nourri du feude l'afro beat, musique créée et propagée par Fela Kuti dans les 70's mélange de musique africaine, jazz et funk, Fanga est né de la rencontre entre Serge Amiano, programmeur hip hop et le rappeur burkinabé aka "Korbo", bercé depuis son enfance par l’afro beat, l’afro funk et les musiques africaines qu’il écoute dans la adiscothèque que dirige son père à Ouagadougou .Une première formule sans batteur (programmations) et agrémentée de quelques musiciens voit le jour en 2001 (CD 6 titres promo "Afrofanga") puis après l'intégration indispensable d’une section rythmique, le groupe enregistre son premier disque "Afrokaliptyk" en 2003 en coproduction avec le Studio Lakanal Fanga dénote des formations afro beat classiques; même si les fondements sont les mêmes (une pulse unique, une rythmique hypnotique, de longues phases d'improvisation tenues par le sax et les claviers analogiques), les quelques samples et sons électroniques qu'ils utilisent leur donnent une identité plus actuelle. Le chant, en dioula, français et anglais de Korbo à michemin entre le rap et le spoken word apporte lui aussi une couleur moderne, synthétisant naturellement la croisée entre l'Afrique et le hip hop avec un discours engagé : lutter pour les droits vitaux humains, le droit à la différence, contre l'inégalité causée par le profit, contre l'autodestruction, pour le rapprochement de l'homme à la terre...  



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Vendredi 18 juillet, 00H00,
http://www.afrofanga.com/
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KALOOME
(Le retour triomphant de la Rumba Gitane Catalane )


A Chanac pour la sortie de leur prochain album!


Anciennement Tekameli, changement de cap en 2002 avec la création d’un nouvel ensemble -Kaloomé- “kalo” (gitan), et “omé” la profondeur de l’âme. Laformule musicale est originale et l’on a privilégié les cordes avec un duo violon, contrebasse qui porte les trois timbres de voix avec de subtils arrangements soutenus par une belle variété de percussions. La belle inspiration et la complémentarité des voix est l’une des forces de l’ensemble avec l’arrivée de Madjid jeune chanteur algérien inspiré qui sait à merveille développer contrepoints et réponses aux polyphonies aériennes de Sabrina et Tato. Le violon et la contrebasse inventent une alchimie et un son qui trouvent des réminiscences tsiganes, orientales ou classiques. L’arsenal de percussions vient ciseler en nuances les originales créations ou les adaptations du groupe. Avec une série de concerts remarqués au Cirque d’Hiver et à l’Européen à Paris, au Cirque Royal de Bruxelles, Festival de Villeneuve d’Asq, Festival de Nouakchott en Mauritanie Sziget festival, Euritmix à Bruxelles et diverses scènes françaises, Kaloomé a sorti (mai 2004) un premier album intitulé “Sin Fronteras”. Caroline et Antoine “Tato” Garcia ont participé à la musique originale du dernier film de Tony Gatlif “Exils”.  
Leur nouvel album (naïve) devrait sortir pendant l’été.


Cette formation a su mûrir et évoluer en fonction de ses différentes rencontres musicales mais elle est toujours restée fidèle à son style : un « patchwork » musical cohérent et efficace sur un matelas de rumba gitane. Demandez leur ce qu’est Kaloomé, ils vous parleront de musique, bien sûr , mais aussi de joie, d’évasion, de famille et d’amitié. Sur scène, en plus de leur musique, c’est cette formidable énergie et cette complicité inébranlable qu’ils savent transmettre à leur public.  



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Samedi 19 juillet, 20H30,

http://www.myspace.com/kaloome
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LA FANFARE CIOCÂRLIA

( 14 musiciens Ts iganes l es plus rapides de l’Est )


Les musiciens de la Fanfare Ciocârlia sont possédés par la même rage de jouer que leurs Pères ; et c’est ainsi qu’ils continueront encore et toujours, avec trompettes, cors, clarinettes et leur grosse caisse - tels des derviches – à partir en tournée pour présenter leur répertoire sur les plus grandes scènes de concert du monde. L’origine des orchestres de cuivres tsiganes remonte au XIXe siècle dans cette région d’Europe, et depuis lors, la musique s’y transmet de génération en génération sans partition aucune. Le répertoire de CIOCÂRLIA emprunte aux musiques traditionnelles roumaines en passant par des rythmes turcs, bulgares et macédoniens. L'orchestre de mariages d’un village du nord-ouest de la Roumanie, près de la frontière moldave, s’est forgé désormais une solide réputation internationale, par une série de concerts torrides de Tokyo à New-York, en passant par Berlin. Succès foudroyant et mérité pour la-fanfare-la-plus-rapide-de l’Ouest roumain. Encore fallait-il se renouveler. C’est chose faite, et brillamment. Les cuivres de CIOCÂRLIA sont dynamisés, rechargés et regorgent de tempérament.  

Le groupe mérite donc son surnom de “ fanfare la plus rapide de l’Est ”. On peut aussi bien dégainer un titre pour réveiller les danseurs les plus éreintés qu’en écouter tranquillement un autre aux influences jazz plus prononcées. En général le calme précède la tempête. Car la spécialité de ces Roumains surexcités, ce sont les changements de rythme. On commence lentement pour on accélérer d’un coup, et ne plus s’arrêter. Respirez bien fort avant d’écouter.Samedi  
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Samedi 19 juillet, 22H00,

www.fanfare-ciocarlia.com
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NORTEC COLLECTIVE DE TIJUANA
( Les Parrains de l’électro-trad Mexicainsdébarquent en Europe !! )
« Tijuana Sound Machine »

A la frontière américaine, à Tijuana, le Nortec Collective est un groupe de cinq artistes : Fussible (Pepe Mogt), Bostich (Ramon Amescua), Panoptica (Roberto Mendoza), Clorofila (Jorge Verdin) et Hiperboreal (PG Beas). Ils sont à l'origine d'un style de musique baptisé Nortec, une fusion de musiques norteñas (du nord) et de techno, de sons électroniques en provenance des Etats-Unis. Le résultat donne un mélange étonnant à découvrir d'urgence. Nortec Collective ne voit pas seulement Tijuana comme sa maison mais aussi comme une métropole frontalière de quasiment 2 millions de personnes, un vivier de cultures comme à Tokyo, New York, L.A ou Londres. C'est le lieu en Amérique où les cultures, les langues, les styles, les travailleurs et la musique (surtout la musique) se mélangent, se connectent, fusionnent, se marient comme dans peu d'autres endroits sur la planète.
Nortec Collective n'est pas une chose ou un genre ou un groupe mais unevéritable esthétique électronique. C'est une convergence de high-tech et lowtech, de nord et de sud, d'éléments techno avec des éléments « norteno » , de toutes les choses qui font autant partie du rural que de l'urbain. Le son de Nortec Collective est le son du « premier monde dans le tiers monde » et celui du « tiers monde dans le premier ».
 
Ici les trompettes mariachis et les cuivres se baladent en toute liberté et croisent sur leurs chemin joyeux accordéons norteños, rythmiques funky, guitares acoustiques et effets électroniques raffinés. Outre les citations de terroir, on retrouve pêle-mêle des dubs alanguis et de la pop percutante, des clins d'oeil aux pionniers de l'électro et de la disco autant qu'à ceux de l'exotica sixties ou aux orchestres à cuivres des Balkans. Le cocktail est savant, cohérent, extrêmement varié et inventif tout en ne ressemblant au final à rien d'autre qu'à lui-même.Ponctué de chansons bien troussées et de tubes potentiels, cet album est taillé pour faire de l'été 2008 une saison mexicaine. L'impact sur nos jambes et nosneurones est aussi irrésistible que celui laissé, par exemple ,par l'écoute dupremier album de Gotan Project, un son qui tombe à point et semble résumerl'époque.
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Samedi 19 juillet, 00H00,

http://www.nor-tec.org
programme le village
Vendredi 18 Juillet  
Village du Monde (entrées gratuites )  
Marché du Monde avec de nombreux exposants ( artisanat du Monde )

Exposition durant toute la journée de Rafael Gray

16H – La Cie du P’tit Vélo – Création 2008

17H – Conférence

17H30 – Cirque - En co-accueil avec la Verrerie d'Alès Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon

18H30 – Inauguration du festival et de la cuvée de vin «Détours du Monde 2007, Languedoc-Roussillon » puis rencontre avec les artistes pour un AOC ( Apérod’Origines Contrôlées » en Fanfare.

19H - Repas du Monde ( Gastronomie, cuisine locale,cusine Africaine...)

19H - Manolo Alcantara

Site concert – Champ de la Tour
Ouverture des portes – 20H

20H30 – P18 LIVE
22H - ORIGINES CONTROLEES
00H – FANGA


Samedi 19 Juillet

Village du Monde (entrées gratuites) -  
Marché du Monde avec de nombreux exposants (artisanat du Monde)

Exposition durant toute la journée de Rafael Gray « …»

16H – La Cie du P’tit Vélo – Création 2008

17H – Conférence de Pierre Rahbi

17H30 – Cirque, en co-accueil avec la Verrerie  
d'Alès et le Pôle Cirque Languedoc-Roussillon  

18H30 – Lancement de la soirée par Pierre Rahbi et
rencontres avec les artistes en fanfare.

19H - Repas du Monde ( Gastronomie, cuisine locale, cusine Africaine...)

19H - Manolo Alcantara

Site concert – Champ de la Tour
Ouverture des portes – 20H
20H30 – KALOOME
22H – FANFARE CIOCARLIA
00H – NORTEC COLLECTIVE DE TIJUANA
hummmm !!! je me tate je me tate !!!
dis moi tu l'as deja fait? on peu dormir tranquille en camion?
Smiley
non du tout mais j pense qu il doit pas y avoir de probleme