Certes cet album n'est pas des plus récents, mais j'avais vraiment envie de vous faire partager mon ressenti à son sujet. Acquis dès sa sortie, je n'ai eu de cesse depuis de l'écouter. Avec cette petite expérience le concernant, je crois avoir trouvé ainsi mon point de vue définitif le concernant.
Quelle ne fut pas ma joie à la découverte de la sortie de l'album d'un artiste que j'aime particulièrement, aussi bien pour danser que pour écouter. Je ne vous cache pas que j'étais particulièrement impatient de l'écouter.
Je m'attendais à entendre quelque chose de différent de ses productions passées, pour cette raison ma première écoute s'est faite avec une curiosité de bon alloi et surtout, un esprit critique aiguisé pour l'occasion : il ne s'agissait pas de se fier à son admiration pour l'artiste pour trouver automatiquement bon cet album. Au contraire, j'y ai placé beaucoup d'espoir et de doutes (il faut dire qu'à ce moment, il n'y avait pas eu grd chose de sorti qui m'ait enthousiasmé) et il était de ce fait nécessaire d'entendre du costaud pour me satisfaire.
Voici donc mon report presque 2 mois aprés que je l'ai reçu. C'est parti :
1-Born on Mars :
Ce morceau part atmosphérique, avec des nappes aérienne. Le kick monte doucement, petite voix masterisé complètement électrifiée qui annonce pour la suite...et ça part légèrement avec une ligne de basse un poil destructurée. Petit breack avec dispartition de la ligne de basse ainsi qu'une voix masculine en nappe qui marque la transition...ça coupe..et ça part, ça y est on est sur orbite. La ligne de basse y gagne en consistance. Le morceau continue son évolution, logique, imperturbable, on ne peu plus soignée, avec toutjours ces effects/synth/nappes/percus placés juste comme il faut pour donner un relief incroyable. Tous ces sons sont profonds, intenses et la construction suit cette bonne voie. Puis vient un break où l'on retrouve la voix bidouillée façon Protoculture du début, mais cette fois entière. Ce qu'elle est magnifique, avec une sonorité particulière et une épaisseur qui vous engloutit littéralement. Le track repart de plus belle sans grosse révolution, tout en douceur, progressivement. Le final est trés bien ammené avec un passage dynamique recouvert du fameux chant. Pause, synthé complètement spatial, micro breack avec les voices qui vont bien, dans l'esprit du morceau, et le tout repart accompagné du synth...intense, magnifique...à ce moment là je ne sais plus où je suis. Et c'est ça qu'est bon !
2-Compressing Time :
Beaucoup plus progressif que le premier, ce morceau nous réinvite pour un véritable voyage par la grâce d'une construction toujours aussi soignée et tout l'attirail d'effets sonores qui marquent chaque transition de la plus belle des manières. Tout est bien pensé, pas une fausse note.
La ligne de basse est profonde, groovy et posée, communiquant directement avec votres bassin. Ce qui est à nouveau confirmé dans ce track, c'est à quel point l'artiste nous surprend tout en nous confortant dans les espoirs qu'il donne au début de ses morceaux. Jamais déçu, toujours enthousiasmé.
La chanson évolue naturellement, le relief est incroyable, les sons se répandent autour des enceintes comme rarement. Le travail des sonorités et le mastering sont exemplaires
Tout concorde à provoquer chez moi un état de transe jubilatoire. La fin du track offre un break suivi d'une montée trés progressive, avec laquelle votre esprit progresse de concert. Gros smile garantit pour la fin
3-African Soul :
Nappes qui vont bien, effects et légers sons de voix en arrière plan, le tout pour introduire trés rapidement le vif du sujet. Et là, c'est le drame...dans le bon sens du therme !. Le kick/bass part avec une ligne complètement globuleuse,trés remplie et infatigable, qui vous secou les fesses (me rappel certains morceaux à la Fragileplanete rec)...Ah c'est bon! Les percus, aux sonorités raffinées pour accompagner l'atmosphère spatiale et groovy du morceau, s'ajoutent les unes aux autres petit à petit. Le tout se complexifie donc gentiment mais reste globalement trés posé..quoique cette ligne de basse : Patron, la même! Un peu avant le milieu, un breack vient nous indiquer que le morceau va pouvoir passer à autre chose. Le tout reprend donc de plus belle avec l'apparition peu aprés d'un bout de synthé qui revient régulièrement. Le tout arrive logiquement à un breack avec de voluptueux chants africains, dialogue avec le synthé, puis réappariton progressive du kick accompagné du synthé, cette fois dans sa forme entière. Ce dernier suggère vraiment un gros boulot, tant son organisation et sa sonorités sont prenantes. Magnifique. Le kick bass repart, sans le synthé, qui revient peu aprés, plus présent que jamais. Enfin, une pause assez courte qui introduit directement un autre synthé, acide, veloce. Paf! ça repart, et ça vous emmene. Un second synth du même esprit vient encore augmenter l'épaisseur du passage...ça tappe, c'est beau, puis ça coupe un peu trop rapidement avec cependant un retour trés soigné à l'état "normal" ,et chants africains qui reviennent pour adoucir le tout.
4-Brainsnake :
Comme elle porte bien son nom. Elle commence toute gentille puis un bon gros kick/bass bien fat fait son entrée, enrobés de sphères qui donnent beaucoup de caché au départ. L'évolution se révèle encore trés progressive, on sent bien que ça va chier, mais pas de précipitations! Trés pro dans sa construction, Mr Peculiar nous accompagne en effet petit à petit toujours plus profondément. Il ne faudrait pas rater un palier. Puis arrive un trés leger breack, histoire d'introduire une joli petit synth fait d'une multitude de petites touches à la sonorité pointilleuse. Puis le tout ce complique et se vélocifie grandement avec l'arrivée lente mais sûr d'un synth acide fragmenté qui donne tout son sens au titre du morceau. La suite du morceau se continue, avec tout la virtuosité que je connais maintenant de l'artiste, pour aboutir à un final...trés brain snake, je n'en dis pas plus
5-Mind-dala :
Belle entrée en matière faite de bruit chelous et de nappes fragmentés légèrement. Puis arrive rapidement le kick et une ligne de basse complètement massive. Ca dépoussière les hauts-parleurs! mais elle reste trés disciplinée, pas empressée/énervée comme ce peut être le cas de productions optimisées Dancefloor festif.
Un petit son strident complètement trippant arrive, un breack lui est même dédié. Le bougre est rapide et voyage d'une enceinte à l'autre.
Peu aprés le milieu du morceau, gros breack atmosphérique qui enchaîne sur une montée de synth, synth qui disparait au retour du kick/bass. En fait la montée n'est pas finie, et arrive assez vite un synth trés AstralProjection pour donner du dynamisme et beaucoup de couleur à l'atmosphère du morceau. Excellent morceau qui ne pas autant ébloui que les autres. Je trouve le final trop peu galvanisé.
6-Timeline :
Intro trés trés intense, avec une nappe et un kick/bass léger et éffacé qui fait son appariton. Le tout se continue, ponctué de sphères et voix intenses qui passent ça et là.Le kick/bass se renforce, mais la ligne reste trés sage, le tempo assez lent. Visiblement ce morceau n'est pas à vocation rongeage de jambes. A chaque nouvelle étape, des nappes et effects viennent donner un relief incroyable, donnant une intensité de ouf à chaque fois. Les percus se complexifient, puis arrive un(deux?) synth un peu en plusieurs couches trés bien agencées. Ceci nous mène vers un gros breack, trés deep atmosphérique avec des petites guitares. Des chants masculins donnent une pure épaisseur au passage. Le tout se rétabli pausément pour enchainer sur le synth de tout à l'heure, beaucoup plus véloce mais pas encore énervé, qui monte, qui monte...et là Mon Dieu, stop du kick/bass et monté ultra en relief des sphères et autres sons, roulement de percu qui se dégage des enceintes, le tout avec un soutient profond et contrasté des différentes nappes. Hallucinant à quel point ça soulève tout, et pas en vain, puisque l'aboutissement en est le départ d'un passage plus enlevé, avec des synth magnifiques ingénieusement assemblés. Ecoutez bien attentivement, c'est du beau boulot. La suite est constituée d'un passage de rétablissement puis d'une nouvelle attaque avec les synth précédents réorganisés differemment. Entre autres choses, la mélodie principale se fait plus marquée. Les sonorités sont excellentes.
7-Crystal Energy :
Kick/bass beaucoup plus percutant, ça tappe mais le reste conserve un côté trés voluptueux grace aux sonorités et nappes qui font désormais la signature du bonhomme. La construction est progressive, pourtant le morceau donne l'impression d'avancer vite, d'un pas décidé. C'est tout benef pour se concentrer sur le son et vibrer avec lui. Le morceau s'énerve et devient beaucoup plus dançant vers le milieu. Les sonorités sont toujours aussi clairs, pures, donnant une impression de soin extrème apporté à la réalisation.
8-Silver Clouds :
Peut-être le morceau le plus dansant. L'intro est trés intense, complètement spatiotemporelle (?!). De jolies chants féminins, plus ou moins fragmentés selon les moments, donnent une ampleur mystique au bordel, en association avec les petits sons qui ponctuent ça et là intelligemment l'évolution du morceau. Le kick/bass arrive...AHH lala ! La ligne de basse est profonde, sautillantes, groovy et vous donnera un irresistible mouvement de bassin. Ses variations dans la suite du morceau sont vraiment réjouissantes tant elles tombent toujours au bon moment pour donner le relief qui va bien. Le morceau évolue,chaque passage étant comme toujours largement mis en relief entre autre ici avec des roulement de percus similaires à ceux de Timeline. Le tout prend sa vitesse de croisière, impression confirmée par le support de chants qui donnent une profondeur certaine. Un breack introduit un synth, pour repartir avec ce qui avait été déjà précédemment posé. Nouveau, breack, avec le kick qui se poursuit un temps, pour s'arrèter enfin et laisser la place au nouveau départ du morceau. Spectaculaire. La ligne de basse offre de nouvelles variations trés marquées, un relief grisant qui me fou la patate. Voilà que je sautille comme un con sur mon fauteuil. Un synth calqué sur la ligne de bass s'ajoute, offrant un festival pour les oreilles et les jambes. La suite du morceau se voit plus posée, avec une évolution plus progressive, aussi bien sure la ligne de basse que sur le synth, plus ponctuel.
9-Yellow Solar Human :
Toujours une entrée en matière légère, puis débarquement d'un kick/bass qui cogne. Evolution encore une fois lente mais certaine, plus minimaliste encore bien que cela reste trés consistant et varié. Ce morceau est massif mais pas énervé. Sorte de main de fer dans un gant de velour. J'aime vraiment beaucoup. Pour la seconde moitié : En arrière plan, des synth globuleux associés à des nappes montent progressivement, presque discrètement, et confèrent une captation forte de l'esprit sur la vibe du morceau. Un synth principal donne la petite velocité que l'on aime. Que du bon !
Conclutance :
Il y avait bien logntemps que je n'avais entendu un album pareil. A croire que MrPeculiar s'est fait une upgrade de studio tant son nouveau son est perfectionné. Les constructions, les sonorités, la prod et le mastering sont ici à mon avis des références. Tout est bien pensé et le résultat en est une intensité remarquable. J'ai particulièrement halluciné sur la façon avec laquelle les sons se répandent dans la pièce. Ils ont tous une présence incroyable. De fait, associé au talent et à la créativité, il n'est pas difficile de partir complètement sur cet album, même sobre de toute substance x.
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore acquis, je considère personnellement que c'est un joyau.
Quelle ne fut pas ma joie à la découverte de la sortie de l'album d'un artiste que j'aime particulièrement, aussi bien pour danser que pour écouter. Je ne vous cache pas que j'étais particulièrement impatient de l'écouter.
Je m'attendais à entendre quelque chose de différent de ses productions passées, pour cette raison ma première écoute s'est faite avec une curiosité de bon alloi et surtout, un esprit critique aiguisé pour l'occasion : il ne s'agissait pas de se fier à son admiration pour l'artiste pour trouver automatiquement bon cet album. Au contraire, j'y ai placé beaucoup d'espoir et de doutes (il faut dire qu'à ce moment, il n'y avait pas eu grd chose de sorti qui m'ait enthousiasmé) et il était de ce fait nécessaire d'entendre du costaud pour me satisfaire.
Voici donc mon report presque 2 mois aprés que je l'ai reçu. C'est parti :
1-Born on Mars :
Ce morceau part atmosphérique, avec des nappes aérienne. Le kick monte doucement, petite voix masterisé complètement électrifiée qui annonce pour la suite...et ça part légèrement avec une ligne de basse un poil destructurée. Petit breack avec dispartition de la ligne de basse ainsi qu'une voix masculine en nappe qui marque la transition...ça coupe..et ça part, ça y est on est sur orbite. La ligne de basse y gagne en consistance. Le morceau continue son évolution, logique, imperturbable, on ne peu plus soignée, avec toutjours ces effects/synth/nappes/percus placés juste comme il faut pour donner un relief incroyable. Tous ces sons sont profonds, intenses et la construction suit cette bonne voie. Puis vient un break où l'on retrouve la voix bidouillée façon Protoculture du début, mais cette fois entière. Ce qu'elle est magnifique, avec une sonorité particulière et une épaisseur qui vous engloutit littéralement. Le track repart de plus belle sans grosse révolution, tout en douceur, progressivement. Le final est trés bien ammené avec un passage dynamique recouvert du fameux chant. Pause, synthé complètement spatial, micro breack avec les voices qui vont bien, dans l'esprit du morceau, et le tout repart accompagné du synth...intense, magnifique...à ce moment là je ne sais plus où je suis. Et c'est ça qu'est bon !
2-Compressing Time :
Beaucoup plus progressif que le premier, ce morceau nous réinvite pour un véritable voyage par la grâce d'une construction toujours aussi soignée et tout l'attirail d'effets sonores qui marquent chaque transition de la plus belle des manières. Tout est bien pensé, pas une fausse note.
La ligne de basse est profonde, groovy et posée, communiquant directement avec votres bassin. Ce qui est à nouveau confirmé dans ce track, c'est à quel point l'artiste nous surprend tout en nous confortant dans les espoirs qu'il donne au début de ses morceaux. Jamais déçu, toujours enthousiasmé.
La chanson évolue naturellement, le relief est incroyable, les sons se répandent autour des enceintes comme rarement. Le travail des sonorités et le mastering sont exemplaires
Tout concorde à provoquer chez moi un état de transe jubilatoire. La fin du track offre un break suivi d'une montée trés progressive, avec laquelle votre esprit progresse de concert. Gros smile garantit pour la fin
3-African Soul :
Nappes qui vont bien, effects et légers sons de voix en arrière plan, le tout pour introduire trés rapidement le vif du sujet. Et là, c'est le drame...dans le bon sens du therme !. Le kick/bass part avec une ligne complètement globuleuse,trés remplie et infatigable, qui vous secou les fesses (me rappel certains morceaux à la Fragileplanete rec)...Ah c'est bon! Les percus, aux sonorités raffinées pour accompagner l'atmosphère spatiale et groovy du morceau, s'ajoutent les unes aux autres petit à petit. Le tout se complexifie donc gentiment mais reste globalement trés posé..quoique cette ligne de basse : Patron, la même! Un peu avant le milieu, un breack vient nous indiquer que le morceau va pouvoir passer à autre chose. Le tout reprend donc de plus belle avec l'apparition peu aprés d'un bout de synthé qui revient régulièrement. Le tout arrive logiquement à un breack avec de voluptueux chants africains, dialogue avec le synthé, puis réappariton progressive du kick accompagné du synthé, cette fois dans sa forme entière. Ce dernier suggère vraiment un gros boulot, tant son organisation et sa sonorités sont prenantes. Magnifique. Le kick bass repart, sans le synthé, qui revient peu aprés, plus présent que jamais. Enfin, une pause assez courte qui introduit directement un autre synthé, acide, veloce. Paf! ça repart, et ça vous emmene. Un second synth du même esprit vient encore augmenter l'épaisseur du passage...ça tappe, c'est beau, puis ça coupe un peu trop rapidement avec cependant un retour trés soigné à l'état "normal" ,et chants africains qui reviennent pour adoucir le tout.
4-Brainsnake :
Comme elle porte bien son nom. Elle commence toute gentille puis un bon gros kick/bass bien fat fait son entrée, enrobés de sphères qui donnent beaucoup de caché au départ. L'évolution se révèle encore trés progressive, on sent bien que ça va chier, mais pas de précipitations! Trés pro dans sa construction, Mr Peculiar nous accompagne en effet petit à petit toujours plus profondément. Il ne faudrait pas rater un palier. Puis arrive un trés leger breack, histoire d'introduire une joli petit synth fait d'une multitude de petites touches à la sonorité pointilleuse. Puis le tout ce complique et se vélocifie grandement avec l'arrivée lente mais sûr d'un synth acide fragmenté qui donne tout son sens au titre du morceau. La suite du morceau se continue, avec tout la virtuosité que je connais maintenant de l'artiste, pour aboutir à un final...trés brain snake, je n'en dis pas plus
5-Mind-dala :
Belle entrée en matière faite de bruit chelous et de nappes fragmentés légèrement. Puis arrive rapidement le kick et une ligne de basse complètement massive. Ca dépoussière les hauts-parleurs! mais elle reste trés disciplinée, pas empressée/énervée comme ce peut être le cas de productions optimisées Dancefloor festif.
Un petit son strident complètement trippant arrive, un breack lui est même dédié. Le bougre est rapide et voyage d'une enceinte à l'autre.
Peu aprés le milieu du morceau, gros breack atmosphérique qui enchaîne sur une montée de synth, synth qui disparait au retour du kick/bass. En fait la montée n'est pas finie, et arrive assez vite un synth trés AstralProjection pour donner du dynamisme et beaucoup de couleur à l'atmosphère du morceau. Excellent morceau qui ne pas autant ébloui que les autres. Je trouve le final trop peu galvanisé.
6-Timeline :
Intro trés trés intense, avec une nappe et un kick/bass léger et éffacé qui fait son appariton. Le tout se continue, ponctué de sphères et voix intenses qui passent ça et là.Le kick/bass se renforce, mais la ligne reste trés sage, le tempo assez lent. Visiblement ce morceau n'est pas à vocation rongeage de jambes. A chaque nouvelle étape, des nappes et effects viennent donner un relief incroyable, donnant une intensité de ouf à chaque fois. Les percus se complexifient, puis arrive un(deux?) synth un peu en plusieurs couches trés bien agencées. Ceci nous mène vers un gros breack, trés deep atmosphérique avec des petites guitares. Des chants masculins donnent une pure épaisseur au passage. Le tout se rétabli pausément pour enchainer sur le synth de tout à l'heure, beaucoup plus véloce mais pas encore énervé, qui monte, qui monte...et là Mon Dieu, stop du kick/bass et monté ultra en relief des sphères et autres sons, roulement de percu qui se dégage des enceintes, le tout avec un soutient profond et contrasté des différentes nappes. Hallucinant à quel point ça soulève tout, et pas en vain, puisque l'aboutissement en est le départ d'un passage plus enlevé, avec des synth magnifiques ingénieusement assemblés. Ecoutez bien attentivement, c'est du beau boulot. La suite est constituée d'un passage de rétablissement puis d'une nouvelle attaque avec les synth précédents réorganisés differemment. Entre autres choses, la mélodie principale se fait plus marquée. Les sonorités sont excellentes.
7-Crystal Energy :
Kick/bass beaucoup plus percutant, ça tappe mais le reste conserve un côté trés voluptueux grace aux sonorités et nappes qui font désormais la signature du bonhomme. La construction est progressive, pourtant le morceau donne l'impression d'avancer vite, d'un pas décidé. C'est tout benef pour se concentrer sur le son et vibrer avec lui. Le morceau s'énerve et devient beaucoup plus dançant vers le milieu. Les sonorités sont toujours aussi clairs, pures, donnant une impression de soin extrème apporté à la réalisation.
8-Silver Clouds :
Peut-être le morceau le plus dansant. L'intro est trés intense, complètement spatiotemporelle (?!). De jolies chants féminins, plus ou moins fragmentés selon les moments, donnent une ampleur mystique au bordel, en association avec les petits sons qui ponctuent ça et là intelligemment l'évolution du morceau. Le kick/bass arrive...AHH lala ! La ligne de basse est profonde, sautillantes, groovy et vous donnera un irresistible mouvement de bassin. Ses variations dans la suite du morceau sont vraiment réjouissantes tant elles tombent toujours au bon moment pour donner le relief qui va bien. Le morceau évolue,chaque passage étant comme toujours largement mis en relief entre autre ici avec des roulement de percus similaires à ceux de Timeline. Le tout prend sa vitesse de croisière, impression confirmée par le support de chants qui donnent une profondeur certaine. Un breack introduit un synth, pour repartir avec ce qui avait été déjà précédemment posé. Nouveau, breack, avec le kick qui se poursuit un temps, pour s'arrèter enfin et laisser la place au nouveau départ du morceau. Spectaculaire. La ligne de basse offre de nouvelles variations trés marquées, un relief grisant qui me fou la patate. Voilà que je sautille comme un con sur mon fauteuil. Un synth calqué sur la ligne de bass s'ajoute, offrant un festival pour les oreilles et les jambes. La suite du morceau se voit plus posée, avec une évolution plus progressive, aussi bien sure la ligne de basse que sur le synth, plus ponctuel.
9-Yellow Solar Human :
Toujours une entrée en matière légère, puis débarquement d'un kick/bass qui cogne. Evolution encore une fois lente mais certaine, plus minimaliste encore bien que cela reste trés consistant et varié. Ce morceau est massif mais pas énervé. Sorte de main de fer dans un gant de velour. J'aime vraiment beaucoup. Pour la seconde moitié : En arrière plan, des synth globuleux associés à des nappes montent progressivement, presque discrètement, et confèrent une captation forte de l'esprit sur la vibe du morceau. Un synth principal donne la petite velocité que l'on aime. Que du bon !
Conclutance :
Il y avait bien logntemps que je n'avais entendu un album pareil. A croire que MrPeculiar s'est fait une upgrade de studio tant son nouveau son est perfectionné. Les constructions, les sonorités, la prod et le mastering sont ici à mon avis des références. Tout est bien pensé et le résultat en est une intensité remarquable. J'ai particulièrement halluciné sur la façon avec laquelle les sons se répandent dans la pièce. Ils ont tous une présence incroyable. De fait, associé au talent et à la créativité, il n'est pas difficile de partir complètement sur cet album, même sobre de toute substance x.
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore acquis, je considère personnellement que c'est un joyau.
Merci pour cette review enthousiaste, si je l'achete et que je suis décu, je saurais à qui m'adresser 
