Artiste: Kluster (Suède)
Michael Petterson
Album: Extended Oversized System
Label : Stone Age (Suède)
1. Split Personnality (remix) - 8"06
2. Brain Process - 7"43
3. Seven Dwarfs - 9"23
4. Transformator - 8"14
5. Warlocks - 10"04
6. Bad Habbits - 6"46
7. Spirit - 7"17
8. Slowmotion - 8"58
9. Deep Shit (remix) - 8"33
Split Personnality (remix) débute par une intro d'une minute de type film à suspense. La basse et le rythme lourd ne se fait pas attendre bien longtemps. Alors pour tout l'album (et ses productions en général) Kluster fait de la psyché, mais pas spécialement avec un BMP élevé, la majorité sont à BMP moyens pour le genre (140 - 146). C'est surtout hypnotique (je le ressens comme ça), mental et barré. Mais pas violent. Pour ce track, très peu de breaks, une ligne de basse lourde et opressante, les enchainements (sans breaks) sont plus clairs que son premier album (je trouve). Toujours une touche à la hux flux, des "blurp" à tout va, quelques sonorités aigues mais pas agressives, une ambience lourde et opressante pour ce track. On est prévenu pour la suite.
Brain Process commence aussi par une intro à tendance "dark" aussi, plus courte cette fois, la basse ne tarde pas à arriver, des voix samplées "Process" travaillées et puis une autre voix qui dit en gros qu'il n'y a pas (ou plus) de problème pour ton esprit quand tu es mort... hehehhe ok. Ce track est dans la même veine que le premier, avec un peu plus de variations de sons, quelques breaks en plus, la psyché suèdoise bien barrée arrive. Le milieu du track avec un break et le retour des deux voix, une mélodie de fond "dark" s'ajoute à la continuité de la première partie. Track moins opressant que le précédent, ça devient un peu plus barré mental. Un peu trop de répétitivité pour celui ci peut être.
Seven Dwarfs ressemble au départ plus à un track entre deux eaux, psyché et full on. La ligne de basses est moins opressante, c'est plus conventionnel. Trop de sons criards, trop d'aigus pour moi. Rien de bien original ni intéressant pour moi, ça bouge bien mais toujours cette impression de déjà entendu. Au milieu du track, un petit break, la seconde partie est un peu plus psyché mais toujours avec le kick + basse trop conventionnel.
Transformator commence de suite avec une basse et des sons lourds et plus opressants que le précédent. Toujours la touche "scando psyche forest"... à la hux flux. C'est certain, c'est à écouter dans une teuf en forêt ou en tout cas à l'extérieur. Difficile de jouer ça en intérieur, en club ou je ne sais quoi d'autre entre 4 murs. Très bon morceau donc ici, ambiance pesante bien lourde, je comprend pas pourquoi le track précédent est dans l'album, il est si différent du reste.
Enfin bref, bon morceau dans la ligne des deux premiers, avec un BPM peut être un peu plus élevé, et un flirt entre psyché barré et dark psy. Seulement le quatrième morceau de l'album, la suite devrait s'annoncer joliment psyché. C'est du kluster, c'est psyché nordique hehehehe
Warlocks commence franco avec des sons à tendance ténèbreux et une mélodie barrée.
Le track est long en plus, ça s'annonce plutôt démentiel. Bizarrement, le track semble être plus progressif (milieu de l'album pourtant...) puisque la basse et le rythme commence largement en dessous de la fin du précedent track. Mais ça ne tarde quand même pas, et ça envoi rapidement du lourd. Des guitares travaillées apparaissent vite, et sont suivis directement de leurs échos (je suppose) encore plus travaillées, agressivement, un peu trop aigu peut-être. La ligne de basse, toujours importante, fait toujours son effet hypnotique, elle prend bien là où il faut. La seconde partie du morceau balance encore plus, la mélodie à base de sons de machinerie sont aigus mais pas agressifs et collent bien avec la globalité du morceau. Très bon morceau, long mais pas monotone du tout.
Bad Habbits débute progressivement également avec les "blurps" caractéristiques. Des variations de basse et de rythme (voir ocelot) se font entendre et manquaient jusqu'ici. On pouvait repprocher, comme au psyfactor, que la ligne de basse ne variait que très peu.
Une mélodie très aigue m'agresse personnellement, je n'aime pas du tout ça, dommage car le track a de bonnes idées, avec un BMP un peu plus lent et des "sautes" de tempo. Trop trop aigue cette mélodie, surtout qu'elle me semble trop présente. Heureusement le morceau est court (6"46). A cause de ces sons trop aigus, j'ai du mal à accrocher sur ce track, dommage car il ne me semble pas être mauvais dans son ensemble.
Spirit commence avec une intro et des voix de chants "religieux" de type choral, mais le track s'emballe vite, ce track joue beaucoup plus sur les sons et effets de ceux-ci, la ligne de basse reste quasiment identique, les voix choral sont présentes tout le long du morceau. Beaucoup de jeu sur les effets (échos surtout), peu d'aigus pour celui-ci heureuement. Le rythme est moins soutenu que les précédents, track assez différent des autres, plus hypnotique et groovy, à la manière d'un track prog, tout en gardant beaucoup de touches psyche, et assez barré en plus.
Slowmotion débute avec une ambiance oppressante et une ligne de basse très présente.
Le track est très proche de Transformator pour le moment, avec peu de sons aigus, et des idées vraiment originales dans les jeux d'effets echo avec les quelques sons présents. Le rythme s'emballe progressivement, jusqu'à être suivi par une petite mélodie de fond avant le break du milieu de track, qui ne dure jamais longtemps (et c'est tant mieux, très peu de breaks chez Kluster). La ligne de basse est toujours aussi lourde également, mais ce track est plus mélodique (bien que la mélodie soit à tendance dark) que le reste de l'album, un peu moins barré également, ça sent le matin qui s'approche tout doucement.
Deep Shit (remix) débute avec une intro, de même type que le premier track. Ce track est moins barré que les précedents, ce n'est pas psyché minimaliste, mais à comparer avec les autres tracks si. Ca doit être le track le moins barré de l'album, et le plus "simple" à écouter au premier abord. Vers le milieu du track arrive tout de même les sons et synthés tendance à etre trop aigus, mais ils ne se font pas trop entendre, c'est dans la suggestion que c'est bon. J'aime beaucoup ce track, pour clore l'album, moins oppressant et barré que les précedents, plus "sage" et progressif, ça fait du bien de finir par un track comme ça. Un album avec que des morceaux barrés, ce serait trop dur je pense.
J'aime beaucoup cet album, et je pense qu'en live ce doit être vraiment fendart.
En forêt, par une douce et agréable nuit.
Il y a juste les morceaux "seven dwarfs" et "bad habbits" que je n'accroche pas à fond.
http://www.psyshop.com/shop/CDs/sto/sto1cd008.html
Aussi sur wirikuta, saiko sounds, trance shop etc...
Michael Petterson
Album: Extended Oversized System
Label : Stone Age (Suède)
1. Split Personnality (remix) - 8"06
2. Brain Process - 7"43
3. Seven Dwarfs - 9"23
4. Transformator - 8"14
5. Warlocks - 10"04
6. Bad Habbits - 6"46
7. Spirit - 7"17
8. Slowmotion - 8"58
9. Deep Shit (remix) - 8"33
Split Personnality (remix) débute par une intro d'une minute de type film à suspense. La basse et le rythme lourd ne se fait pas attendre bien longtemps. Alors pour tout l'album (et ses productions en général) Kluster fait de la psyché, mais pas spécialement avec un BMP élevé, la majorité sont à BMP moyens pour le genre (140 - 146). C'est surtout hypnotique (je le ressens comme ça), mental et barré. Mais pas violent. Pour ce track, très peu de breaks, une ligne de basse lourde et opressante, les enchainements (sans breaks) sont plus clairs que son premier album (je trouve). Toujours une touche à la hux flux, des "blurp" à tout va, quelques sonorités aigues mais pas agressives, une ambience lourde et opressante pour ce track. On est prévenu pour la suite.
Brain Process commence aussi par une intro à tendance "dark" aussi, plus courte cette fois, la basse ne tarde pas à arriver, des voix samplées "Process" travaillées et puis une autre voix qui dit en gros qu'il n'y a pas (ou plus) de problème pour ton esprit quand tu es mort... hehehhe ok. Ce track est dans la même veine que le premier, avec un peu plus de variations de sons, quelques breaks en plus, la psyché suèdoise bien barrée arrive. Le milieu du track avec un break et le retour des deux voix, une mélodie de fond "dark" s'ajoute à la continuité de la première partie. Track moins opressant que le précédent, ça devient un peu plus barré mental. Un peu trop de répétitivité pour celui ci peut être.
Seven Dwarfs ressemble au départ plus à un track entre deux eaux, psyché et full on. La ligne de basses est moins opressante, c'est plus conventionnel. Trop de sons criards, trop d'aigus pour moi. Rien de bien original ni intéressant pour moi, ça bouge bien mais toujours cette impression de déjà entendu. Au milieu du track, un petit break, la seconde partie est un peu plus psyché mais toujours avec le kick + basse trop conventionnel.
Transformator commence de suite avec une basse et des sons lourds et plus opressants que le précédent. Toujours la touche "scando psyche forest"... à la hux flux. C'est certain, c'est à écouter dans une teuf en forêt ou en tout cas à l'extérieur. Difficile de jouer ça en intérieur, en club ou je ne sais quoi d'autre entre 4 murs. Très bon morceau donc ici, ambiance pesante bien lourde, je comprend pas pourquoi le track précédent est dans l'album, il est si différent du reste.
Enfin bref, bon morceau dans la ligne des deux premiers, avec un BPM peut être un peu plus élevé, et un flirt entre psyché barré et dark psy. Seulement le quatrième morceau de l'album, la suite devrait s'annoncer joliment psyché. C'est du kluster, c'est psyché nordique hehehehe
Warlocks commence franco avec des sons à tendance ténèbreux et une mélodie barrée.
Le track est long en plus, ça s'annonce plutôt démentiel. Bizarrement, le track semble être plus progressif (milieu de l'album pourtant...) puisque la basse et le rythme commence largement en dessous de la fin du précedent track. Mais ça ne tarde quand même pas, et ça envoi rapidement du lourd. Des guitares travaillées apparaissent vite, et sont suivis directement de leurs échos (je suppose) encore plus travaillées, agressivement, un peu trop aigu peut-être. La ligne de basse, toujours importante, fait toujours son effet hypnotique, elle prend bien là où il faut. La seconde partie du morceau balance encore plus, la mélodie à base de sons de machinerie sont aigus mais pas agressifs et collent bien avec la globalité du morceau. Très bon morceau, long mais pas monotone du tout.
Bad Habbits débute progressivement également avec les "blurps" caractéristiques. Des variations de basse et de rythme (voir ocelot) se font entendre et manquaient jusqu'ici. On pouvait repprocher, comme au psyfactor, que la ligne de basse ne variait que très peu.
Une mélodie très aigue m'agresse personnellement, je n'aime pas du tout ça, dommage car le track a de bonnes idées, avec un BMP un peu plus lent et des "sautes" de tempo. Trop trop aigue cette mélodie, surtout qu'elle me semble trop présente. Heureusement le morceau est court (6"46). A cause de ces sons trop aigus, j'ai du mal à accrocher sur ce track, dommage car il ne me semble pas être mauvais dans son ensemble.
Spirit commence avec une intro et des voix de chants "religieux" de type choral, mais le track s'emballe vite, ce track joue beaucoup plus sur les sons et effets de ceux-ci, la ligne de basse reste quasiment identique, les voix choral sont présentes tout le long du morceau. Beaucoup de jeu sur les effets (échos surtout), peu d'aigus pour celui-ci heureuement. Le rythme est moins soutenu que les précédents, track assez différent des autres, plus hypnotique et groovy, à la manière d'un track prog, tout en gardant beaucoup de touches psyche, et assez barré en plus.
Slowmotion débute avec une ambiance oppressante et une ligne de basse très présente.
Le track est très proche de Transformator pour le moment, avec peu de sons aigus, et des idées vraiment originales dans les jeux d'effets echo avec les quelques sons présents. Le rythme s'emballe progressivement, jusqu'à être suivi par une petite mélodie de fond avant le break du milieu de track, qui ne dure jamais longtemps (et c'est tant mieux, très peu de breaks chez Kluster). La ligne de basse est toujours aussi lourde également, mais ce track est plus mélodique (bien que la mélodie soit à tendance dark) que le reste de l'album, un peu moins barré également, ça sent le matin qui s'approche tout doucement.
Deep Shit (remix) débute avec une intro, de même type que le premier track. Ce track est moins barré que les précedents, ce n'est pas psyché minimaliste, mais à comparer avec les autres tracks si. Ca doit être le track le moins barré de l'album, et le plus "simple" à écouter au premier abord. Vers le milieu du track arrive tout de même les sons et synthés tendance à etre trop aigus, mais ils ne se font pas trop entendre, c'est dans la suggestion que c'est bon. J'aime beaucoup ce track, pour clore l'album, moins oppressant et barré que les précedents, plus "sage" et progressif, ça fait du bien de finir par un track comme ça. Un album avec que des morceaux barrés, ce serait trop dur je pense.
J'aime beaucoup cet album, et je pense qu'en live ce doit être vraiment fendart.
En forêt, par une douce et agréable nuit.
Il y a juste les morceaux "seven dwarfs" et "bad habbits" que je n'accroche pas à fond.
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