Les Arts Sauts... prolongations

Juste parce que c'est beau et qu'ils jouent les prolongations...
Croyez moi ca vaut le coup d'etre vu !

texte repris de leur site internet : http://www.arts-sauts.org/

Depuis 13 années, le travail des Arts Sauts s'inscrit dans une recherche permanente autour du vide et de l'espace proche de l'utopie. Avec patience et obstination, dans une énergie débordante et un esprit libre, ils explorent les limites de leur corps à travers des espaces et des volumes où le vol et l'envol atteignent des hauteurs infinies. L'esthétique des spectacles, marqué par le langage des corps exprime le respect de l'autre, l'amour, la force, le rêve et la douceur dans un esprit humaniste.

Pour la première création, l'idée première était d'extraire un numéro de trapèze du chapiteau et d'en faire un art à part entière. Passionnés par le trapèze, obsédés par le même mode de vie - voler, Les Arts Sauts créent leur premier spectacle en 1993. Spectacle en extérieur, une structure Eiffel de 20 mètres de haut, sorte de mécano géant qui une fois déployé leur permettra de voler en plein air, en plein ciel... Mélange harmonieux d'un élément naturel et d'un matériau industriel pensé par une classe de BTS du 11e arrondissement de Paris et réalisé aux Abattoirs de Marseille sous la direction de Philippe Moutte. Un spectacle simple, pur, esthétique, où 11 fous volants s'élancent dans les airs avec une spontanéité indescriptible, le tout bercé par les sons étranges d'un violoncelle et d'une voix lyrique. II rencontrera un vif succès en France et à l'Etranger. Ce premier spectacle aura été joué plus de 400 fois dont les trois quarts à l'étranger.

Bien plus qu'un simple spectacle, Les Arts Sauts se revendiquent depuis le début comme un collectif au sein duquel chacun a sa place, son espace de parole et de proposition, sans hiérarchie ni pouvoir d'influence, qui fonctionne avant tout sur une dynamique de projet alliant plaisir et rigueur professionnelle. Les salaires sont identiques pour tous les membres de la Compagnie, chacun est un maillon fort et indispensable à cette histoire commune.

En 1998, Les Arts Sauts décident d'aller encore plus loin et de créer un nouveau spectacle qui cette fois-ci, après avoir réalisé un numéro aérien en extérieur, réapprivoise le chapiteau. Ils s'associent à un architecte qui réalise pour eux une bulle gonflable de 20 mètres, tout en préservant l'essentiel : la magie et l'art du trapèze qui fait la spécificité de la troupe, la recherche du vide, la hauteur et l'apesanteur. C'est autour de cette discipline que viendront se greffer d'autres éléments artistiques dans la complémentarité et l'enrichissement. Les numéros deviennent des compositions originales, des chorégraphies où le corps peut développer sa quête, sans théâtralité. Kayassine fera un bon tour de planète et sera présenté 544 fois.

Depuis 2003, la compagnie se produit une nouvelle fois à travers le monde et présente son dernier spectacle, Ola Kala, qui clôturera fin 2007 l'histoire et l'aventure de ce collectif unit par la même passion depuis 1993. En parallèle à la tournée du spectacle un long métrage, du réalisateur Olivier Meyrou, est en cours de préparation.

OLA KALA


   Sur scène, les images se substituent aux mots. Chaque moment est une expérience nouvelle où naissent des figures aériennes autour d'un espace de jeu particulier - le trapèze en croix - multipliant les axes et les déplacements et permettant de varier les trajectoires.

   Ola Kala est encore une recherche approfondie sur l'esthétisme, le mouvement en l'air spectaculaire recherche inventif autour du vol, de la chute, du plaisir et du désir.

   Violons, violoncelles, voix de femme, sons électroniques, forment une texture musicale qui accompagne le ballet. Les musiciens sont placés au plus près des trapézistes, à 12 mètres de hauteur, et accompagnent le ballet des corps dans l'espace comme si un même battement de coeur les unissait.

   S'ajoute à cette chorégraphie aérienne un travail spécifique sur la lumière - jeux d'ombres, effets de proche et lointain - se projetant sur la toile et offrant ainsi une sorte de double.

   Les spectateurs sont conviés à pénétrer sous la haute bulle par des boudins remplis d'air et à s'asseoir dans les transats entourant les artistes, retraçant le cercle intime de la piste.

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belles structures en effet!