Label: Vaporvent
Catalog#: vv003
Format: CD
Released: Mars 2005
MelbaPhonics est un album que j'aurais attendu avec une impatience grandissante depuis 3 ans maintenant. Sorti en 2001, j'ai découvert leur premier album Hydrophonics l'année suivante grâce à un ami que je ne remercierai jamais assez, puisque le CD gravé qu'il m'a donné, en plus d'avoir été un 'clash' sonore, m'aura conduit beaucoup plus loin que je n'eusse pu l'imaginer (et un imparfait du subjonctif, un !).. Johan, si tu me lis, encore un énorme merci. Hydrophonics (dont je me suis procuré un original entre-temps, s'il fallait le préciser..) recèle des morceaux que je considère comme des incontournables du Chill Out, disons la crème de la crème..
WaterJuice est un duo basé à San-Fransisco qui a pris le parti de fusionner un Rock "Down-Tempo" avec des idées "Trance-endentales".. Bruce "Raven" s'y exprime à la guitare tandis que Cyril "Sur Real" s'occupe des machines et platines, instruments live se conjuguant aux break-beats ou à un Dub chaloupé. Leurs apparations en Live donnent à entendre, mais aussi à voir, cumulant le plaisir d'une performance scénique à celui de la jouissance auditive..
Trois années de patience, disais-je.. Mais cette attente fut soulagée en 2003, avec la sortie de l'album-concept Shiva Subcontractor, dont l'essence consiste en un boeuf combinant rythmes digitals au didgeridoo et à la guimbarde. Un album lui aussi réalisé avec brio..
Je ne mâche pas mes mots non, mais si Shpongle par exemple est un projet tellement reconnu, je pense fermement qu'un groupe comme WaterJuice n'a rien à leur envier, et qu'ils mériteraient la même estime. D'autant plus que, si des projets comme Entheogenic ou Shulman, eux aussi considérés "au top" de la scène Chill, sont parfois montrés du doigts comme des "clones" (à tort ou à raison) de Shpongle, Cyril "Sur Real" et Bruce "Raven" ne permettent pas de doute : leur "son" leur est propre, clairement identifiable, malgré la grande variété de leur répertoire, la Water Touch' existe, et m'aura procuré tant de bonheurs, inch allah.
Melbaphonics succède donc enfin à Hydrophonics, Le titre traduisant bien leur volonté d'inscrire leur musique dans une continuité tout relative.. Si le Son WaterJuice est présent, nous avons affaire à tout sauf un bis repetita du premier album.. Yalla.
Tout comme pour Hydrophonics, l'artwork est fait maison, avec l'appui talentueux de Naomi Schultz, mêlant dessin vectoriel et imagination farfelue, donnant un caractère supplémentaire, puisque personnel, à ces albums..
01. Low Room
02. New Goo
03. Something Else
04. Fresh Squeeze
05. Trip
06. Dubbly Bubbly
07. Steam
08. Green Shake
09. Surf or sync
10. Launch
01-- Low RoOm
Ce titre d'ouverture va d'emblée donner la part belle à Raven, puisque plusieurs pistes de guitare vont s'entremêler, flirter ou se disputer, selon que le ton soit accoustique où avec distorsion.. Sur Real l'accompagne avec un savant break-beat construit avec une maitrise évidente, les subtilités sont nombreuses et soulignent à souhait les accords de guitare. Des elements disparates, psychédéliquement trancey apportent une profondeur et une certaine étrangeté à l'ensemble.
02-- New Goo
Le début de ce titre parait "aspirer" ce qui nous entoure, et finalement nous avec, jusqu'à ce que démarre une bassline assez énorme.. Couplé à un kick non moins massif, la structure est break beat à nouveau, sur laquelle viennent se superposer de nombreux sons plutôt Goa Trance, qui ravirons les amateurs de touches old-school. Le tout reste plus suggéré qu'étalé, afin de ne pas sombrer dans un funeste 'revival'.. Non. D'ailleurs les breaks relativement courts font écho à ce souci de suggestion, jusqu'à ce que l'un d'eux, plus long, amène une mélodie orientalisante, qui en dissimule d'autres derrière elle, se révélant dans la seconde moitié du morceau.
03-- Something Else
On part sur un rythme très steady, à savoir plutôt lent, et bien, bien lourd.. Un kick massif souligné par une nappe grasse, et une bassline dans les mêmes tons.. Une assise parfaite pour laisser nombre de sons psychés venir flotter par-dessus.. Un long vocoder-sample délimite les deux moitié du morceau.. Celui-ci est simplement dément.. Sorte de dialogue grotesque entre une grosse bestiole (d'après la voix) et une autre bien plus petite.. Par moments La rythmique s'habille de sons inhabituels tels une sorte de xylophone, tandis que l'ambiance est brossée par des sons étirés, plus ou moins graves. Efficacité maximale lorsqu'on est plus trop soi-même..
04-- Fresh Squeeze
Un premier morceau doté d'une rythmique 4:4, dont la construction est à nouveau exemplaire.. Après un roulement de toms, Sur Real joue une mélodie/arpège assez grave au synthé, dont le grain me fait un peu penser aux ambiances du générique des "Rues de San-Fransisco", ou "Bullit".. Raven quant à lui s'éclate avec une pédale Wha-Wha, distillé ça et là avec subtilité, et souligné par des sons digitals subissant une "torsion" similaire.. L'ensemble est soutenu par une bassline bien entrainante, et ce morceau me parait teinté d'une certaine "torpeur".. Le genre de vibration qui se kiffe alors que l'on a déjà bien transpiré..
05-- Trip
L'ouverture du bien nommé Trip est teintée de mystère, et bercée de petite percussions, avant que ne survienne une grosse bassline qui, si elle apparait simple de prime abord, sera développée tout au long du track, presque imperceptiblement par Sur Real.. Avant tout elle est prenante, et s'accorde bien avec le tempo relativement élevé du morceau (125 bpms). La structure rythmique est complexe, parfaitement maitrisée, et c'est elle qui est mise en avant.. l'oreille vient se perdre dans cet espèce de fractal sonore, où les sons viennent plus "habiller" la rythmique que dialoguer avec elle.
06-- Dubbly Bubbly
Le titre est suffisamment transparent pour que vous imaginiez bien qu'il s'agit d'un track plus Dub que Flamenco.. Au tempo soutenu, il est souligné par le fameux accord reggae placé en contre-temps, sur lequel Raven vient déposer sa guitare avec légèreté, en appuyant de temps en temps sur sa pédale Wha-Wha. Sur Real y va occasionellement de son delay, et pose des hihats typiquement reggae, dans le bon sens du terme, avec une oreille exercée.. Un petit régal de Dub, paisible à souhait.
07-- Steam
Steam va nous entrainer sur une autre structure en 4:4.. Il s'ouvre en crescendo, le kick venant se poser en premier, rejoint ensuite par une bassline toujours aussi efficace.. L'ensemble se développe ensuite plus rapidement, Sur Real balançant des boucles terrrrribles pour habiller la rythmique. Raven s'éclate sur une guitare Pedal Steel si je me plante pas, délivrant ces sons "baleiniques".. Voici le parfait exemple de ce qui me ferait partir loin, très très loin lors du controversé créneau "Morning" (dans mon esprit, du moins).. Le morceau déborde de chaleur 'matinale' et de paix..
08-- Green Shake
Le milk-shake a été. Place au green shake ! Et quoi de plus indiqué pour cela qu'un bon Dub ? Un dub psychédélique qui offre une version différente de celle que peuvent avoir Ott et ses consorts. Ode à une certaine plante, ce morceau est ponctué par une question existentielle (vocoder sample) dont la réponse apparaitra plus qu'evidente à de nombreux auditeurs.. La dimension psychédélique s'installe avec parcimonie, ne devenant jamais indigeste.
09-- Surf Or Sync
Attention chef d'oeuvre. J'ai eu la chance de pouvoir écouter une version inachevée de ce morceau, me permettant de constater la masse de travail réalisé pour finaliser ce superbe titre.. Sur Real pose un flow breakbeat lanscinant, l'ambiance est ensoleillée et Raven se laisse aller généreusement à la guitare électrique.. Aucune commune mesure avec une quelconque reprise de chanson métal, ce morceau laisse à constater, s'il le fallait encore, de la maitrise musicale du duo. Les voix présentes dans ce morceau ne figuraient pas sur la version que je connaissais, et je ne peux que m'enthousiasmer de leur intégration. L'adjectif "épique" parfois utilisé lorsqu'un morceau évolue en profondeur du début à la fin s'applique parfaitement à ce Surf or Sync.. Enorme !
10-- Launch
Titre un peu paradoxal pour un morceau de clôture, celui-ci étale encore davantage l'étendue de la palette musicale de WaterJuice.. "Cosmic Trip Hop" aura écrit un autre reviewer.. Je ne peux qu'adhérer à ce qualificatif, fort bien trouvé. Un chant à deux voix (l'une masculine, l'autre féminine : Blane Lyon et Omega) très re-travaillé se superpose à une rythmique toujours aussi bien pensée. Il est ponctué d'un refrain qui sonne"Soul Music", amènant un décalage par rapport au reste de l'album.. L'une des strophe est toastée (autrement dit "rappée", hin hin) avec un flow paisible, détail qui ne fait que décupler mon sentiment envers ce Launch.. Un morceau unique, et admirable.
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Et voilà, déjà s'achève l'écoute de Melbaphonics.. Quel album.. Non mais quel album ! Le son du groupe m'a déjà conquis lors de ma première écoute d'Hydrophonics, et là je retrouve avec un immense plaisir cette "touche", tout en surkiffant la nouvelle orientation choisie par le duo pour cet album.. Vous l'aurez compris, cette review est à sens unique, cet album est un must !! Il est bourré de talent, de sympatie (à l'image de ses créateurs), d'originalité, et surtout de caractère.. On est aux antipodes des clichés "Psychedelic Chill Out"..
A découvrir sans tarder !!
www.vaporvent.com
http://www.psyshop.com/shop/CDs/vvt/vvt1cd003.html
http://www.saikosounds.com/english/display_release.asp?id=4650
Merci pour votre lecture !
Catalog#: vv003
Format: CD
Released: Mars 2005
MelbaPhonics est un album que j'aurais attendu avec une impatience grandissante depuis 3 ans maintenant. Sorti en 2001, j'ai découvert leur premier album Hydrophonics l'année suivante grâce à un ami que je ne remercierai jamais assez, puisque le CD gravé qu'il m'a donné, en plus d'avoir été un 'clash' sonore, m'aura conduit beaucoup plus loin que je n'eusse pu l'imaginer (et un imparfait du subjonctif, un !).. Johan, si tu me lis, encore un énorme merci. Hydrophonics (dont je me suis procuré un original entre-temps, s'il fallait le préciser..) recèle des morceaux que je considère comme des incontournables du Chill Out, disons la crème de la crème..
WaterJuice est un duo basé à San-Fransisco qui a pris le parti de fusionner un Rock "Down-Tempo" avec des idées "Trance-endentales".. Bruce "Raven" s'y exprime à la guitare tandis que Cyril "Sur Real" s'occupe des machines et platines, instruments live se conjuguant aux break-beats ou à un Dub chaloupé. Leurs apparations en Live donnent à entendre, mais aussi à voir, cumulant le plaisir d'une performance scénique à celui de la jouissance auditive..
Trois années de patience, disais-je.. Mais cette attente fut soulagée en 2003, avec la sortie de l'album-concept Shiva Subcontractor, dont l'essence consiste en un boeuf combinant rythmes digitals au didgeridoo et à la guimbarde. Un album lui aussi réalisé avec brio..
Je ne mâche pas mes mots non, mais si Shpongle par exemple est un projet tellement reconnu, je pense fermement qu'un groupe comme WaterJuice n'a rien à leur envier, et qu'ils mériteraient la même estime. D'autant plus que, si des projets comme Entheogenic ou Shulman, eux aussi considérés "au top" de la scène Chill, sont parfois montrés du doigts comme des "clones" (à tort ou à raison) de Shpongle, Cyril "Sur Real" et Bruce "Raven" ne permettent pas de doute : leur "son" leur est propre, clairement identifiable, malgré la grande variété de leur répertoire, la Water Touch' existe, et m'aura procuré tant de bonheurs, inch allah.
Melbaphonics succède donc enfin à Hydrophonics, Le titre traduisant bien leur volonté d'inscrire leur musique dans une continuité tout relative.. Si le Son WaterJuice est présent, nous avons affaire à tout sauf un bis repetita du premier album.. Yalla.
Tout comme pour Hydrophonics, l'artwork est fait maison, avec l'appui talentueux de Naomi Schultz, mêlant dessin vectoriel et imagination farfelue, donnant un caractère supplémentaire, puisque personnel, à ces albums..
01. Low Room
02. New Goo
03. Something Else
04. Fresh Squeeze
05. Trip
06. Dubbly Bubbly
07. Steam
08. Green Shake
09. Surf or sync
10. Launch
01-- Low RoOm
Ce titre d'ouverture va d'emblée donner la part belle à Raven, puisque plusieurs pistes de guitare vont s'entremêler, flirter ou se disputer, selon que le ton soit accoustique où avec distorsion.. Sur Real l'accompagne avec un savant break-beat construit avec une maitrise évidente, les subtilités sont nombreuses et soulignent à souhait les accords de guitare. Des elements disparates, psychédéliquement trancey apportent une profondeur et une certaine étrangeté à l'ensemble.
02-- New Goo
Le début de ce titre parait "aspirer" ce qui nous entoure, et finalement nous avec, jusqu'à ce que démarre une bassline assez énorme.. Couplé à un kick non moins massif, la structure est break beat à nouveau, sur laquelle viennent se superposer de nombreux sons plutôt Goa Trance, qui ravirons les amateurs de touches old-school. Le tout reste plus suggéré qu'étalé, afin de ne pas sombrer dans un funeste 'revival'.. Non. D'ailleurs les breaks relativement courts font écho à ce souci de suggestion, jusqu'à ce que l'un d'eux, plus long, amène une mélodie orientalisante, qui en dissimule d'autres derrière elle, se révélant dans la seconde moitié du morceau.
03-- Something Else
On part sur un rythme très steady, à savoir plutôt lent, et bien, bien lourd.. Un kick massif souligné par une nappe grasse, et une bassline dans les mêmes tons.. Une assise parfaite pour laisser nombre de sons psychés venir flotter par-dessus.. Un long vocoder-sample délimite les deux moitié du morceau.. Celui-ci est simplement dément.. Sorte de dialogue grotesque entre une grosse bestiole (d'après la voix) et une autre bien plus petite.. Par moments La rythmique s'habille de sons inhabituels tels une sorte de xylophone, tandis que l'ambiance est brossée par des sons étirés, plus ou moins graves. Efficacité maximale lorsqu'on est plus trop soi-même..
04-- Fresh Squeeze
Un premier morceau doté d'une rythmique 4:4, dont la construction est à nouveau exemplaire.. Après un roulement de toms, Sur Real joue une mélodie/arpège assez grave au synthé, dont le grain me fait un peu penser aux ambiances du générique des "Rues de San-Fransisco", ou "Bullit".. Raven quant à lui s'éclate avec une pédale Wha-Wha, distillé ça et là avec subtilité, et souligné par des sons digitals subissant une "torsion" similaire.. L'ensemble est soutenu par une bassline bien entrainante, et ce morceau me parait teinté d'une certaine "torpeur".. Le genre de vibration qui se kiffe alors que l'on a déjà bien transpiré..
05-- Trip
L'ouverture du bien nommé Trip est teintée de mystère, et bercée de petite percussions, avant que ne survienne une grosse bassline qui, si elle apparait simple de prime abord, sera développée tout au long du track, presque imperceptiblement par Sur Real.. Avant tout elle est prenante, et s'accorde bien avec le tempo relativement élevé du morceau (125 bpms). La structure rythmique est complexe, parfaitement maitrisée, et c'est elle qui est mise en avant.. l'oreille vient se perdre dans cet espèce de fractal sonore, où les sons viennent plus "habiller" la rythmique que dialoguer avec elle.
06-- Dubbly Bubbly
Le titre est suffisamment transparent pour que vous imaginiez bien qu'il s'agit d'un track plus Dub que Flamenco.. Au tempo soutenu, il est souligné par le fameux accord reggae placé en contre-temps, sur lequel Raven vient déposer sa guitare avec légèreté, en appuyant de temps en temps sur sa pédale Wha-Wha. Sur Real y va occasionellement de son delay, et pose des hihats typiquement reggae, dans le bon sens du terme, avec une oreille exercée.. Un petit régal de Dub, paisible à souhait.
07-- Steam
Steam va nous entrainer sur une autre structure en 4:4.. Il s'ouvre en crescendo, le kick venant se poser en premier, rejoint ensuite par une bassline toujours aussi efficace.. L'ensemble se développe ensuite plus rapidement, Sur Real balançant des boucles terrrrribles pour habiller la rythmique. Raven s'éclate sur une guitare Pedal Steel si je me plante pas, délivrant ces sons "baleiniques".. Voici le parfait exemple de ce qui me ferait partir loin, très très loin lors du controversé créneau "Morning" (dans mon esprit, du moins).. Le morceau déborde de chaleur 'matinale' et de paix..
08-- Green Shake
Le milk-shake a été. Place au green shake ! Et quoi de plus indiqué pour cela qu'un bon Dub ? Un dub psychédélique qui offre une version différente de celle que peuvent avoir Ott et ses consorts. Ode à une certaine plante, ce morceau est ponctué par une question existentielle (vocoder sample) dont la réponse apparaitra plus qu'evidente à de nombreux auditeurs.. La dimension psychédélique s'installe avec parcimonie, ne devenant jamais indigeste.
09-- Surf Or Sync
Attention chef d'oeuvre. J'ai eu la chance de pouvoir écouter une version inachevée de ce morceau, me permettant de constater la masse de travail réalisé pour finaliser ce superbe titre.. Sur Real pose un flow breakbeat lanscinant, l'ambiance est ensoleillée et Raven se laisse aller généreusement à la guitare électrique.. Aucune commune mesure avec une quelconque reprise de chanson métal, ce morceau laisse à constater, s'il le fallait encore, de la maitrise musicale du duo. Les voix présentes dans ce morceau ne figuraient pas sur la version que je connaissais, et je ne peux que m'enthousiasmer de leur intégration. L'adjectif "épique" parfois utilisé lorsqu'un morceau évolue en profondeur du début à la fin s'applique parfaitement à ce Surf or Sync.. Enorme !
10-- Launch
Titre un peu paradoxal pour un morceau de clôture, celui-ci étale encore davantage l'étendue de la palette musicale de WaterJuice.. "Cosmic Trip Hop" aura écrit un autre reviewer.. Je ne peux qu'adhérer à ce qualificatif, fort bien trouvé. Un chant à deux voix (l'une masculine, l'autre féminine : Blane Lyon et Omega) très re-travaillé se superpose à une rythmique toujours aussi bien pensée. Il est ponctué d'un refrain qui sonne"Soul Music", amènant un décalage par rapport au reste de l'album.. L'une des strophe est toastée (autrement dit "rappée", hin hin) avec un flow paisible, détail qui ne fait que décupler mon sentiment envers ce Launch.. Un morceau unique, et admirable.
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Et voilà, déjà s'achève l'écoute de Melbaphonics.. Quel album.. Non mais quel album ! Le son du groupe m'a déjà conquis lors de ma première écoute d'Hydrophonics, et là je retrouve avec un immense plaisir cette "touche", tout en surkiffant la nouvelle orientation choisie par le duo pour cet album.. Vous l'aurez compris, cette review est à sens unique, cet album est un must !! Il est bourré de talent, de sympatie (à l'image de ses créateurs), d'originalité, et surtout de caractère.. On est aux antipodes des clichés "Psychedelic Chill Out"..
A découvrir sans tarder !!
www.vaporvent.com
http://www.psyshop.com/shop/CDs/vvt/vvt1cd003.html
http://www.saikosounds.com/english/display_release.asp?id=4650
Merci pour votre lecture !
