trans off 2005

Du 9 au 11 décembre 2005, en marge des transmusicales de Rennes, a lieu les Trans Off 2005.
C'est une free +/- soutenue par les authorités publiques pour tout sound system qui voudrait y participer.
Même si pour cette année c'est un peu tard (mais pourquoi pas?), ça pourrait être intéressant d'y monter un son trance.
C'est peut être pas notre idéal de teuf, mais c'est quand même l'occasion de faire un peu plus connaître notre musique et de participer à une initiative qui essaie de faire reconnaître les musiques électroniques.
Il est clair qu'un jour viendra où il y aura en France un festival de musiques electroniques aussi important que les Trans'musicales ou les eurokéennes. Ce serait bête de ne pas être monté dans le train...
moi ca me boterais bien!
de 2000 a 2002 j ai mixe assez d old school goa dans des free en bretagne en guise de warm up et les teuffeurs en redemandait pour le lever de soleil, on a meme fait des privates consacree qu a la goa, car bcp de potes hardteckeux ont ecoute de la goa avant la hardteck
c'est vrai que t'as des origines bretonne toi!
comment je kifferais faire une free sur une plage bretonne!
on en a fait une dans une petite criques vers le fort bloque a lorient, et je n ai pas que des origines je suis breton mais expatrie comme bcp de breton je voyage. si tu organise quelques choses previent moi pour que je puisse venir
yes, no problem, si j'y pense, car je crois pas que ce soit pour tout de suite!
samedi 26 novembre 2005
Rave : la préfecture refuse le terrain
En l'état, le site de la Prévalaye est jugé trop dangereux

Archives Ouest-France


La préfecture a annoncé, hier, qu'en l'état actuel, le terrain proposé par la mairie de Rennes pour la rave-party prévue en marge des Trans Musicales ne répond pas aux exigences de sécurité. Les organisateurs se refusent de leur côté à sécuriser les lieux sans garantie d'autorisation de la manifestation. La rave-party aura-t-elle lieu ?
Le maire de Rennes, Edmond Hervé, avait annoncé, le 25 octobre, qu'il mettait à disposition un terrain, au lieu-dit Le Pré-Namet, sur le site de la Prévalaye, pour l'organisation d'une rave-party en marge des Trans Musicales, du 8 au 10 décembre.
Un collectif de sound systems, Korn'g'Heol, a déposé un dossier en préfecture le 7 novembre.
Tout semblait bien parti. Or voici que les choses se compliquent.

Le dossier a été examiné par les services de l'Équipement, les pompiers, les gendarmes et la police. Tous ont rendu un avis défavorable. À cela plusieurs raisons, qu'a détaillées, hier, le directeur de cabinet de la préfecture, Stéphan de Ribou. « Le terrain est une prairie spongieuse où les voitures s'enfonceront. Il n'y a que deux accès au site et il est traversé par des tranchées de 80 cm de large pour 1 m de profondeur qui le compartimentent. »

Le directeur de cabinet craint qu'on ne puisse pas maintenir un accès pour les secours. Il juge le terrain, qui fait environ dix hectares, « trop petit pour accueillir 15 000 à 20 000 personnes, ce qu'annoncent les organisateurs ».
Il note également la présence de riverains « au ras du terrain proposé », qui se trouve, en outre, en limite du périmètre de sécurité d'un point de captage d'eau alimentant Rennes.
Tout près également, les étangs d'Apigné, qui représentent pour la préfecture « un réel danger.
Dans sa configuration actuelle, le terrain ne se prête pas à l'organisation d'une rave ».

Lundi 14 novembre, des représentants du collectif ont été reçus en préfecture.
L'État leur a notifié les travaux à engager pour sécuriser le site et les a enjoints de se concerter avec la municipalité.
Dans un communiqué, ils indiquent « qu'en qualité d'amateurs, nous ne pouvons engager par avance des frais qui ne pourront être recouvrés » que si la rave a effectivement lieu. Edmond Hervé avait d'abord souligné, dans un courrier daté du 18 novembre, qu'au regard de la loi « il n'appartient nullement au maire d'apprécier la conformité des terrains, encore moins de rendre celle-ci effective. » Hier, la mairie indiquait que la situation n'était pour autant pas figée.
« La ville a fait des propositions d'aménagement, notamment en termes de sécurisation des accès. » Et de rappeler que la rave de 2001 s'était tenue sur ce terrain même.

On comprend bien le coût politique que pourraient avoir, pour la municipalité, les débordements en centre-ville qui ne manqueraient pas d'avoir lieu si la rave était interdite.
D'aucuns soupçonnent la préfecture de jouer la montre.
Plus tard la rave sera autorisée, moindre sera l'afflux de teuffeurs.
En tous les cas, Stéphan de Ribou le répète, « la préfète ne réquisitionnera pas un autre terrain ».



Aurélie LEMAÎTRE.

source rennes.maville.com
Les négociations sont en cours aujourd'hui normalement. De toute façon ce ne sera officialisé que jeudi soir au dernier moment comme d'hab. par mesure de sécu. J'espère toujours y trouver de la trance... Smiley
MessagePosté le: Ven Déc 09, 2005 8:16 pm

Le Collectif Korngheol abandonne les négociations pour les TRANS'OFF 2005.

Devant l'attitude belliqueuse de la préfecture d'aller au conflit en interdisant la traditionnelle soirée techno en marge des Transmusicales sous prétexte que le dispositif de sécurité proposé pour la Prévalaye n'était pas suffisant, le collectif Korngheol abandonne les négociations. Il est impossible de faire un travail de médiation quand l'un des participants ne souhaite pas une solution pacifique.

De son coté, le collectif a réussi à faire signer plus de 30 associations et collectifs techno nominativement représentés par leur président et responsable sur une déclaration que même le Ministère de l'Intérieur considère comme l'une des plus détaillées jamais fournies jusqu'à présent pour ce type d'événement et près de 200 bénévoles se sont portés volontaires pour aider à la gestion. La mairie de Rennes à elle fourni un terrain, mis à disposition les moyens de nettoyage, les bennes à ordure et fait les travaux d'assainissement demandés par la Préfecture. Et malgré ces efforts, cette dernière utilise de faux prétextes pour annuler l'événement.

En effet comment croire une préfecture qui dit que le système de sécurité n'est pas suffisant et que les étangs ne sont pas bien protégés et interdit plutôt que d'aider avec son expérience. Mettre en place un dispositif de 1000 CRS et Gendarmes pour organiser les saisies et les arrestations dans un rayon de 100 kilomètres autour de Rennes, prévoir du coup les camions pour transporter le matériel saisi, l'approvisionnent de ses troupes, les secours en cas d'incidents et la coordination de tels moyens sur quatre départements est-il plus simple et socialement plus utile que de coordonner 50 pompiers et 100 gendarmes à la Prévalaye ?

Sans compter les affrontements inévitables que cette interdiction de dernière minute va générer et dont on sait déjà et avec une triste certitude qu'ils feront bien plus de dégâts et de victimes que n'en aurait fait un Teknival qui se serait déroulé, certes bruyamment mais dans la joie et la bonne humeur .

Quel sera le coup financier d'une telle opération ? Quel sera le coup humain de ces choix? Allons nous voir un jeune homme avec une main arrachée comme au Faouet il y a quelques années ? Encore des arrestations, des vitrines brisées et jets de cannettes ? Tout cela pour de la musique et des jeunes qui veulent la faire partager, alors que tout le monde met du sien et est d'accord pour que la fête aie lieu, c'est absurde.

La préfecture préfère dépenser l'argent du contribuable à mettre en place un outil de répression policière plutôt que d'aider de jeunes citoyens à organiser leur passion, en complète contradiction avec la dynamique mise en place par les élus de la république, tant du coté de Nicolas Sarkozy que d'Edmond Hervé, le Maire de Rennes.

Dans ces conditions et ne souhaitant pas rentrer dans une lutte politique le collectif ne peut que conseiller aux Sound Sytems d'éviter Rennes et aux ravers d'éviter les coups de matraques.

Korngheol appelle aussi tout ceux qui pensent que les violences policières imposées aux citoyens de la ville de Rennes par la Préfecture doivent cesser et tous ceux qui déplorent l'annulation de cette grande fête de la techno que sont les Trans'off depuis plus de 10 ans à rejoindre l'appel à manifester du Collectif contre les Violences Policières le samedi 10 décembre a 15 heures devant la mairie de Rennes.

_________________
les free party ne sont pas mortes...
elles sont toujours là...quelque part
RENNES, 9 déc 2005 (AFP) -

Un "raveur" condamné pour injures envers la préfète de Bretagne

Un "raveur" a été condamné vendredi en comparution immédiate par le tribunal
correctionnel de Rennes pour diffamation et injures envers la préfète de
Bretagne, qui a interdit une rave-party en marge du festival des
Transmusicales, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Le prévenu, un Nantais de 36 ans, a été condamné à 2 mois de prison avec sursis et 1 euro
de dommages et intérêts pour des propos injurieux à l'encontre de la préfète
Bernadette Malgorn diffusés par messages vocaux, sur une ligne "infolive",

chargée d'informer en direct les teufeurs sur les sites de rave-party. Le
procureur avait requis 2 mois de prison fermes à son encontre. L'homme
appartient à "Korn'g Heol", un collectif musical qui souhaitait organiser un
Tecknival, mais il n'agissait pas au nom du collectif, a précisé un
porte-parole de "Korn'g Heol".
Quelque 25 personnes se sont rassemblées dans
l'après-midi devant le tribunal pour soutenir le prévenu, avant de se
disperser en fin de journée.
Aucun mouvement important de raveurs n'était
signalé vendredi en début de soirée en Ille-et-Vilaine et dans les
départements limitrophes.
Un équipement de sonorisation a déjà été saisie
dans la nuit de jeudi à vendredi à Fougères (Ille-et-Vilaine).
La préfecture
d'Ille-et-Vilaine a décidé mardi d'interdire l'organisation d'une rave-party
en marge du festival rock des Transmusicales qui a débuté jeudi et se
termine samedi soir, estimant que "les conditions minimales de sécurité"
n'étaient "pas remplies".
Un millier de policiers et gendarmes sont
mobilisés durant tout le week-end pour empêcher la tenue d'une rave-party
sauvage dans la région.


Smiley  Smiley
[citation]Un millier de policiers et gendarmes sont
mobilisés durant tout le week-end pour empêcher la tenue d'une rave-party
sauvage dans la région.

bon bah voila!!! Smiley  tout est dit!!!
je me souviens du meme pbm au Faouët(29) en 2003
oui c l'année ou les crs ont utilisé des grenades offensives (strictement interdit) face à des jeunes. L'un en a pardue une main. Une main alors qu'il manifestait simplement tout comme beaucoup d'entre nous on pu le faire lorsqu'ils etaient etudiants !

Quelle bavure et la ont pas pas dire que c'etait la difficulte de la situation puisqu'ils la provoque (le gouvernement) en annulant au dernier moment une fois les teuffeurs sur la route et sans réel motivation si ce n'est celle d'interdire.

http://www.dailymotion.com/group/97/video/13365
qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que ça ne se passe pas dans l'indiférence générale? Smiley
boudhinette wrote :
qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que ça ne se passe pas dans l'indiférence générale? Smiley



En parler et diffuser les vrais infos. A savoir le discour de la pref. face a celui des orgas (posté plus haut) et pas ce que tu entends aux infos tellement redusteur et orienté.


Sinon du soutien :
Aujourd'hui il y avait une manif a 15h devant la pref.
Hier il y en avait une autre pour soutenir un des acteurs du teknival Trans off 2005 qui a failli prendre 2 mois ferme de prison pour avoir qualifié la prefette, par une insulte du genre "conne".

Tout simplement manifester son désacord face a cette politique "sécuritaire" qui masque un non respect de certaines pratique culturelles.


Voter !
et voilà
Nuit agitée à Rennes

Plusieurs centaines de jeunes se sont affrontés aux forces de l'ordre pour protester contre l'annulation d'une «rave party» en marge des Transmusicales.


LIBERATION.FR :  11 décembre 2005 - 11:40

   

Après une nuit marquée par des affrontements, la
policea dispersé dimanche matin à l'aide d'un canon à eau les derniers teufeurs récalcitrants qui protestaient, en centre-ville de Rennes, contre l'interdiction d'une rave party en marge du festival des Transmusicales. L'évacuation était terminée vers 07H00, selon la préfecture.

Une centaine de jeunes, dont de nombreux déçus de la rave ont été évacués à l'aide d'un canon à eau et de grenades lacrymogènes, dans un quartier du centre ville, bien connu des nuits rennaises pour sa forte concentration en bars.

Les manifestants ont répliqué en allumant des feux, en montant des barricades et en lançant des projectiles sur les gendarmes mobiles, avant d'être finalement dispersés.

Des raveurs ont affronté pendant une partie de la nuit les forces de l'ordre, lançant cannettes et bouteilles, voire des pavés, sur les gendarmes mobiles, qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.

Selon un bilan provisoire, 31 interpellations étaient recensées dimanche matin par la préfecture d'Ille-et-Vilaine, dont 25 au cours de la manifestation samedi, notamment pour jets de projectiles, feux de poubelles ou violence et outrages.

Selon la préfecture, deux blessés légers ont été comptabilisés parmi les forces de l'ordre.

Certaines rues de Rennes étaient jonchées d'immondices et de verre brisé dimanche matin. De nombreuses poubelles ont été incendiées, au moins 4 voitures ont été dégradées, une dizaine de vitrines ont été brisées, du mobilier urbain a été abîmé, et des pavés arrachés aux trottoirs ont servi de projectiles. Deux abribus ont également été cassés place Saint-Anne, où des jeunes ont fait un feu pour se réchauffer.

Les heurts avaient débuté samedi en milieu d'après-midi alors que plus de 500 jeunes, selon les autorités, s'étaient rassemblés devant la préfecture à l'appel d'un collectif «contre les violences policières».

Les teufeurs entendaient protester contre la décision prise mardi par la préfète de Bretagne, Bernadette Malgorn, d'interdire la rave party, «les conditions minimales de sécurité n'étant pas remplies».

Cette rave party devait être organisée par un collectif musical sur un terrain mis à disposition par la mairie de Rennes à la périphérie de la ville.

Plusieurs centaines de policiers et gendarmes ont été mobilisés jusqu'à la fin des Transmusicales, dans la nuit de samedi à dimanche.
ca montre une mauvaise image de notre mouvement !!

mais aux infos ils ont montré k ils ont pu faire la teuf sur
un champ sans pbm  Smiley
http://www.ouest.france3.fr/info/16460698-fr.php

Préfecture contre mairie, deux analyses différentes

La préfète de Région, Bernadette Malgorn, est revenue sur ces incidents lors d'une conférence de presse ce matin.

Elle a rejeté la responsabilité de l'interdiction de la rave sur les organisateurs du collectif Korn'g Heol : "Après une dernière réunion, le 5 décembre, durant laquelle on aurait pu conclure, ils nous ont fait savoir qu'ils n'étaient pas en mesure de faire quoi que ce soit [pour garantir la sécurité des participants, NDLR]", a-t-elle déclaré.
Selon elle, les incidents dans le centre-ville de Rennes auraient été bien plus nombreux si la rave-party s'était tenu sur le terrain de la Prévalaye, proposé par les organisateurs avec le soutien du maire Edmond Hervé.
"Au lieu d'avoir 500 à 600 teufeurs en colère, on aurait eu plusieurs milliers de teufeurs en manque avec des difficultés énormes pour l'ordre public", a-t-elle estimé.

C'est à une tout autre analyse que s'est livré Edmond Hervé.
"L'interdiction préfectorale de la rave-party a été une erreur et on en a subi les conséquences", selon le maire de Rennes.
Il a notamment rappelé que la mairie avait mis à disposition des teufeurs un "terrain acceptable", sur lequel s'était déroulé une rave-party il y a quatre ans.
ça s'est bien terminé je trouve, je pense que nous n'aurons pas de mauvaise image.
c'était risqué quand même. Smiley
azarelle wrote :
ca montre une mauvaise image de notre mouvement !!


Malheureusement plus le temps passe plus je me demande si ça sert a quelque-chose de chercher a donner une "bonne" image de quoi que ce soit....aujourd'hui plus tu as l'air "gentil" et "pacifique" plus les institutions abuseront de leur autorité sur toi..c'est triste a dire mais aujourd'hui pour etre ecouté et pris au serieux il faut bruler des voitures... Smiley
jEr 3o wrote :

Malheureusement plus le temps passe plus je me demande si ça sert a quelque-chose de chercher a donner une "bonne" image de quoi que ce soit....aujourd'hui plus tu as l'air "gentil" et "pacifique" plus les institutions abuseront de leur autorité sur toi..c'est triste a dire mais aujourd'hui pour etre ecouté et pris au serieux il faut bruler des voitures... Smiley

faut pas rentrer dans leur jeu!!
et puis la free avec 2000 teuffeur, c une bonne réponse non? Smiley  Smiley  Smiley
c'etait juste une constatation.......
c'est vrai t'a raison, tt façon on peut pas faire autrement. Smiley
mag2 wrote :
c'est vrai t'a raison, tt façon on peut pas faire autrement. Smiley

si Smiley  trouvé des cavernes secrétes Smiley
Communiqué de Korn'g'heol :

Korn'g'heol condamne les paroles de la Préfete de Bretagne Mme MALGORN et demande sa démission.

Non contente d'avoir causé par son attitude belliqueuse et vindicative des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre suite à l'annulation tardive et non-motivée de la soirée Techno en marge des TRANSMUSICALES, la Préfete Bernadette MALGORNE ajoute à l'agression physique l'agression verbale et l'insulte.

En effet, lors d'une conférence de presse elle a revendiqué clairement préférer « avoir a gérer 5 a 600 manifestants ou teufeurs plutôt que de devoir gérer des millie rs de ravers EN MANQUE », indiquant par cette insulte sans équivoque que pour elle les jeunes festivaliers fans de musique techno qui voulaient aller à cette traditionnelle soirée off du festival des TRANSMUSICALES sont tous des drogués, enfin pour plusieurs milliers d'entre eux pour le moins.

Cette déclaration à un caractère diffamatoire sans équivoque qui fera l'objet d'une plainte dans les heures qui suivent.

De plus cette annonce confirme ce que nous savions tous sans oser vraiment le croire, la Préfecture avait prémédité cette interdiction et a choisi d'aller au conflit ouvert pour des raisons subjectives, et ce, malgré les engagements de la Mairie de Rennes et le travail de médiation de Korn'g'heol.

Elle révèle ainsi une analyse toute personnelle du mouvement techno français: celle de hordes de drogués dont il convient de protéger la ville, totalement à l'enco ntre de la politique pratiquée et souhaitée par le Ministère de l'intérieur, que l'on ne peut pourtant pas accuser de laxisme.

Tous les arguments dont elle a usé lors de la conférence de presse sont fallacieux et exagérés, le plus évident étant sa pseudo peur d'un nombre incontrôlable de Sound Sytems. Cette question qui n'a JAMAIS posé problème lors des multiples rendez-vous entre Korn'g'heol et la préfecture pendant les 2 mois qu'ont duré les échanges, ni lors d'aucune manifestation techno en France depuis 15 ans. La réponse aurait pu être donnée simplement par Korn'g'heol ou les RG sous cette information : le nombre de Sound System n'a aucune influence sur le nombre de participants.

De plus nous signalons que la Préfecture qui se vante d'avoir fait condamner un raver pour « outrage sur infoline » oublie de préciser que ces accusation ont étés portées contre le MEDIA d'information sur les soirée techn o CHECK POINT, l'outrage ayant été perpétrer dans un édito d'information écouté chaque semaine par des dizaine de milliers de teufeurs et qui a de fait le statut de média au même titre qu'un site internet. Bien que n'étant pas un média papier ou TV, celui-ci est protégé par la loi contre les comparutions immédiates, ce que le procureur a refusé d'entendre dans sa hâte de bâillonner la contestation obéissant sans réfléchir aux ordres de la Préfecture. Bel exemple de séparation des pouvoirs.

C'est vrai que lorsqu'on décide de mener une ville à la matraque, que valent des concepts désuets comme celui de liberté de la presse, le respect de la personne ou celui de liberté d'expression.

Pour toutes ces raisons, le Collectif Korn'g Heol demande la démission de la Préfete Mme MALGORN et son remplacement par une personne respectueuse des lois de la République et des directives ministérielles.
[citation]En effet, lors d'une conférence de presse elle a revendiqué clairement préférer « avoir a gérer 5 a 600 manifestants ou teufeurs plutôt que de devoir gérer des millie rs de ravers EN MANQUE », indiquant par cette insulte sans équivoque que pour elle les jeunes festivaliers fans de musique techno qui voulaient aller à cette traditionnelle soirée off du festival des TRANSMUSICALES sont tous des drogués, enfin pour plusieurs milliers d'entre eux pour le moins.[/citation]

Smiley  Smiley
Elle est pas arrivé prefette sur le département par hasard !
Je me doutait que cette interpretation foireuse serrait utilisée contre elle.....
Parce que même si je pense que Madame le Prefet est une connasse doublée d'une abrutie congénitale.... C'est de la mauvaise foi que d'interpreter "en manque" comme etant une insulte.... Puisqu'il est presque evident dans sa phrase qu'elle parle de teufeurs "EN MANQUE" de son, puisque la capacité du lieu -selon elle- aurait étée trop petite....
Enfin, la mauvaise foi ca ne menera pas loin, et on prendra certainement un bon retour de baton.... bravo! Smiley

Smiley Smiley Smiley